COPRO met l'accent sur la construction écologique et technico-naturelle (abréviation CETN) afin que les générations futures puissent avoir également la chance de disposer d'infrastructures décentes et vertes. Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir. Le secteur de la construction y contribue largement, car il est l'un des principaux émetteurs de CO2. En même temps, la désimperméabilisation et la verdurisation figurent invariablement sur la liste des adaptations visant à contrer le réchauffement croissant et les inondations. Les entrepreneurs verts tels que Krinkels font le trait d’union entre les aspects verts et ceux liés à l’art de construire. Que peut offrir ce type d’entrepreneur dans la lutte contre le changement climatique, et que pouvons-nous faire pour promouvoir davantage la construction écologique et technico-naturelle (CETN) ? Nous en avons parlé avec Peter Loyens, le directeur général de Krinkels Belgium.

Un défaut d'attention à prendre en compte

En ce qui concerne l'attention portée à la construction à biodiversité positive, nous avons pu lire dans un interview avec Karl Fonteyne (Business Developer CETN chez COPRO) que les maîtres d’ouvrages, en particulier, devraient accorder plus d'attention à la biodiversité positive. Si eux n’en tiennent pas compte, dit-il, c'est au concepteur de le faire remarquer au maître d’ouvrage. Pieter Loyens est d'accord avec ce point de vue : "Les entrepreneurs verts ont certainement un rôle à jouer dans la promotion du réflexe pour la biodiversité positive parmi tous les acteurs de l’acte de construire. En tant qu'entrepreneurs et experts en écologie, nous nous devons en effet de signaler aux maîtres d’ouvrage le manque d'attention à l’égard de cette biodiversité positive."

Chaque pas conduisant à une exécution uniforme et de qualité de projets de construction écologique et technico-naturelle est un pas dans la bonne direction.

Plus c'est grand, plus c'est difficile

Peter Loyens tient à apporter une nuance importante : "Avec les clients privés et les micro-projets, tout se passe bien : nous remplissons le plus souvent à la fois le rôle d’auteur de projet et d’entrepreneur, cette dualité de fonctions permet d’étendre notre rayon d’influence, d'assumer un rôle de consultance et de faire connaître les principes de la biodiversité positive. Dans les projets de construction et d'infrastructure plus importants et complexes, cela est beaucoup plus difficile, car les fonctions d’auteur de projet et d'entrepreneur sont distinctes. Néanmoins, Petre Loyens reste résolu : "Même dans les grands projets, nous, entrepreneurs verts, devons continuer à œuvrer pour des solutions technico-naturelles, et continuer à insister sur la valeur ajoutée qu'offre une construction à biodiversité positive : pensez à l'augmentation de la biodiversité, au rafraîchissement des villes, à une meilleure régulation de l'écoulement des eaux pluviales, ..."

La construction écologique et technico-naturelle est un outil important

La construction écologique et technico-naturelle est un facteur important de l'écologisation du secteur de la construction. Le système de gestion CETN peut jouer un rôle crucial dans l’uniformisation de la construction, de la constitution et de l'exécution des projets de désimperméabilisation et verdurisation. Peter Loyens : "La qualité de l'exécution ne devrait pas dépendre du lieu ou de l’entrepreneur, par exemple, et chaque pas conduisant à une exécution uniforme et de qualité de projets de construction écologique et technico-naturelle est un pas dans la bonne direction. Il est important pour le secteur vert d'évoluer vers des normes de qualité."

En tant qu'entrepreneur vert, nous avons pour ainsi dire cette fibre durable dans notre ADN. Nous travaillons avec des produits naturels afin d'offrir, en fin de compte, un peu de nature.

Les autorités ont aussi un rôle à jouer

Selon Peter Loyens, les autorités peuvent également jouer leur rôle dans la promotion de la construction écologique à biodiversité positive. "En tant qu'entrepreneur vert, nous avons cette fibre durable dans notre ADN. Nous travaillons avec des produits naturels afin d'offrir, en fin de compte, un peu de nature. Ce manque d’intérêt pour l'écologie au début de la chaîne de l’acte de construire est frustrant pour nous, car la valeur ajoutée de l'écologie et de l'écologisation ne peut jamais être pleinement exploitée. Nous pensons que les autorités peuvent jouer un rôle incitatif à cet égard : il existe déjà des études hydrauliques et hydrologiques pour les zones sujettes aux inondations, Krinkels préconise l'introduction d’études « vertes » également, où, sur la base de l’avant-projet d'un bâtiment ou d'un élément d'infrastructure, on vérifie s’il a bien été tenu compte de l’écologie et de l’écologisation."

Vous êtes curieux de découvrir comment les entrepreneurs verts contribuent à réaliser des infrastructures plus résilientes au climat ? Apprenez-en plus sur ‘la désimperméabilisation et la verdurisation.’ Jetez un œil sur le ‘projet de désimperméabilisation et de verdurisation de l’avenue Van Kalken’, ainsi que comment l'architecte paysagiste, Cédric Rummens (Krinkels), décline le principe ‘des jardins de pluie’.

Vous avez encore des questions relatives aux produits écologiques technico-naturels (CETN) ? Alors n’hésitez pas à contacter COPRO.

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