COPRO met l'accent sur la construction écologique et technico-naturelle (abréviation CETN en néerlandais pour – natuurtechnische milieubouw-) afin que les générations futures puissent avoir également la chance de disposer d'infrastructures décentes et vertes. Les surfaces revêtues font des villes les lieux par excellence où l'augmentation des dommages occasionnés par l'eau devient rapidement problématique. Une partie de la solution peut consister à faire appel à de micro-désimperméabilisations : des projets qui visent à enlever les revêtements imperméables sur des zones relativement limitées, sans qu’aucune autorisation d’aucune sorte ne soit nécessaire et qui peuvent être facilement et rapidement réalisés. Un exemple de ce type d’approche est illustré par l'avenue Van Kalken dans la commune bruxelloise d'Anderlecht, où l'entreprise Krinkels a été chargée d'un projet de désimperméabilisation et de verdurisation de quelques 1.000 m2 suivant les règles de la construction écologique et technico-naturelle.
Pour une Capitale plus verte
Peter Loyens, directeur général de Krinkels Belgique, explique : "Cet exemple de micro-désimperméabilisation, mais aussi d'embellissement urbain en vert et bleu, a été mis en adjudication par Bruxelles Mobilité, qui est fortement engagé dans ce concept retour au « naturel ». Ce projet est réalisé dans le cadre du Plan vert bruxellois, élaboré sur ordre du cabinet de la ministre bruxelloise de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière, Elke Van den Brandt. Ce projet a pour but de verdir davantage l'agglomération bruxelloise dans les années à venir."
Ici, en plus des zones classiques de désimperméabilisation, nous avons également construit douze "bioswales" ou jardins de pluie.
Stockage et écoulement différé des eaux
Peter Loyens poursuit : "Krinkels était responsable à la fois de la conception et de la réalisation de ce projet. En plus des zones classiques où les revêtements existants ont été enlevés, nous avons également construit douze "bioswales" ou jardins de pluie. Nous drainons l'eau jusque dans ces jardins, et ensuite dans ces jardins pluviaux qui font fonction de réservoir tampon, nous pouvons soit la retenir et la laisser être absorbée par les plantes, soit la laisser s'infiltrer lentement. En combinaison avec un choix de plantes bien réfléchi, nous maximisons ainsi la contribution du projet à la bonne gestion des eaux pluviales et à la résilience aux inondations."
Grâce à leur effet filtrant, les plantes des jardins de pluie contribuent à épurer l'eau de pluie qui s'écoule.
Choix spécifiques des plantes
Cédric Rummens, architecte paysagiste chez Krinkels, ajoute : "Pour notre projet sur l’avenue Van Kalken, j'ai fourni la conception et les plans de plantation. Nous avons planté deux types de plantes ici. Sur les zones classiques de désimperméabilisation, on trouve des plantes qui se plaisent dans les environnements urbains et ombragés. Pour les jardins de pluie, les plantes devaient répondre à des critères plus spécifiques. Par exemple, elles devaient être capables de résister à l'immersion, mais aussi à des périodes régulières de sécheresse. Les plantes qui ont été plantées dans les jardins de pluie - divers types de laîches et de lys, la reine des prés, … - s'adaptent très bien aux conditions humides et sèches. Grâce à leur effet filtrant, elles contribuent également à épurer l'eau de pluie qui s'infiltre."
Vous êtes curieux de découvrir comment ‘les entrepreneurs verts’ contribuent à une infrastructure plus résiliente au climat' ? Vous y découvrirez le rôle qu'ils jouent pour encourager un état d'esprit favorable à la construction écologique et technico-naturelle. Vous en saurez également plus ‘le projet de désimperméabilisation et de verdurisation l’avenue Van Kalken.’ Voyez aussi comment l'architecte paysagiste, Cédric Rummens (Krinkels), décline le principe ‘des jardins de pluie’.
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